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Published on 19 June 2025
Pierre Monzani invité à l'assemblée générale du BAR France
Le président de l’ACNUSA, Pierre Monzani, a été convié le 12 juin dernier à l’assemblée...
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Published on 18 June 2025
Le président de l'ACNUSA est intervenu au stand du Groupe ADP lors du Salon de l'AMIF
À l’occasion du Salon de l’association des maires d’Île-de-France (AMIF), le président de l’ACNUSA, Pierre...
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Published on 18 June 2025
L'ACNUSA s'est rendue au siège de Transavia France
Le 12 juin 2025, la compagnie Transavia France a accueilli le président de l’ACNUSA, Pierre...
Published on 20 March 2023
L'ACNUSA participe aux reflexions de la région Bretagne sur l'avenir de ses aéroports

Organisé le 28 février dernier, le séminaire « Quel avenir pour les aéroports bretons ? » a réuni de multiples acteurs : élus locaux, représentants de l’Etat, industriels, gestionnaires d’aéroports, compagnies aériennes, chercheurs et enseignants. Le président de l’ACNUSA, Gilles Leblanc, était invité à participer à une des tables rondes lors de cette manifestation.
Quatre tables rondes ont permis d’aborder les thématiques suivantes :
- La décarbonation du secteur aérien ;
- Les opportunités qu’offre l’industrie aéronautique ;
- Une meilleure intégration des aéroports sur leurs territoires ;
- Accompagner les transitions écologique et économique en répondant au mieux aux besoins de mobilité, d’emploi et de bien-être des bretons.
La situation très contrastée des aéroports bretons illustre les défis et enjeux que doit relever la Région en définissant la stratégie qui se traduira par le schéma régional aéroportuaire Le maillage breton est dense. La Région possède quatre aéroports (Brest, Quimper, Rennes et Dinard), et s’ajoutent d’autres appartenant à des métropoles ou communautés d’agglomération. L’Etat dispose également de plusieurs plateformes militaires, dont certaines sont ouvertes à l’aviation civile (ex : Lorient). Pourtant Nantes-Atlantique est utilisé par 54% des bretons prenant l’avion. Les deux plateformes bretonnes connaissent, au sortir de la crise une croissance de trafic inférieure à la moyenne nationale. Plusieurs dessertes journalières des principales villes bretonnes par Air France ont été supprimées (Dinard, Morlaix et Brest pour Orly). Le tour des situations locales fait apparaitre les atouts des territoires aéroportuaires où sont implantés des industriels de l’aéronautique, des start-up et des établissements de formation. La main d’œuvre qualifiée, les déséquilibres financiers et la capacité à renforcer la biodiversité des vastes étendus non valorisées sont autant d’opportunités pour repousser la connectivité des territoires.
Le président Gilles Leblanc a participé à la troisième table ronde consacré à l’enjeu d’une meilleure intégration des aéroports sur leur territoire. Elle réunissait une représentante de l’association Aérobiodiversité, des responsables d’aéroports régionaux et la directrice de l’opération d’intérêt métropolitain de Bordeaux Aéroparc. Les échanges ont mis en évidence que, de tous les acteurs de l’aérien, l’aéroport est le plus intrinsèquement lié à son territoire. Il en est l’image et évolue avec lui, en intégrant toutes ses dimensions, géographiques, historiques, sociologiques, économiques, sociales et culturelles. Pour ce territoire, il est à la fois outil d’accessibilité, d’attractivité mais aussi, souvent, une des dernières zones vertes d’un secteur, source de biodiversité, poumon vert par ses prairies et parfois zone humide. Les activités aériennes sont aussi sources de nuisances (bruit, émissions de polluants). D’où la nécessité, pour permettre un développement raisonné des activités aéroportuaires, d’adopter localement des démarches, territoriale véritablement équilibrées. Au sortir de la crise, le président Gilles Leblanc a indiqué qu’il y a une perte de confiance des populations impactées qui ne voient pas directement les effets des grandes annonces des dirigeants du secteur (renouvellement de flotte, développement de l’hydrogène **) dont les échéances sont à plus ou moins long terme. Nos concitoyens veulent des résultats concrets rapidement. Pour redonner confiance, il convient de bien utiliser tous les leviers mobilisables (réduction des nuisances à la source, procédures opérationnelles, planification et programmation et enfin mesures de restrictions) avec des objectifs locaux partagés.
Le séminaire a été riche d’échanges sur l’ensemble des thèmes de la journée. Les enjeux et les défis que devront relever ont été débattus. La Région, par l’intermédiaire du vice-président chargé des mobilités et de l’environnement, pourra tirer de ces réflexions des pistes de travail pour lancer concrètement l’élaboration du schéma régional aéroportuaire de la Bretagne.
Celui-ci doit maintenant être élaboré avec l’ensemble des populations concernées pour élaborer une vision partagée. |