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Published on 19 June 2025
Pierre Monzani invité à l'assemblée générale du BAR France
Le président de l’ACNUSA, Pierre Monzani, a été convié le 12 juin dernier à l’assemblée...
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Published on 18 June 2025
Le président de l'ACNUSA est intervenu au stand du Groupe ADP lors du Salon de l'AMIF
À l’occasion du Salon de l’association des maires d’Île-de-France (AMIF), le président de l’ACNUSA, Pierre...
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Published on 18 June 2025
L'ACNUSA s'est rendue au siège de Transavia France
Le 12 juin 2025, la compagnie Transavia France a accueilli le président de l’ACNUSA, Pierre...
Published on 6 September 2023
Vols en débordement à Paris-Orly

L’Autorité de contrôle relève, au-delà du nombre élevé des dérogations au couvre-feu accordées au nom du ministre par la direction générale de l’aviation civile :
- Une augmentation du nombre de manquements délibérés.
- Certaines compagnies se voyant refuser une dérogation n’hésitent pas à se mettre en infraction à l’atterrissage ou au décollage de Paris-Orly après le début du couvre-feu. Elles font l’objet de poursuites devant l’ACNUSA et encourent des amendes de 40 000 € par manquement. Pour certaines, ce montant n’apparait pas dissuasif.
- Une augmentation des vols arrivant en retard, voire très en retard, le soir à Paris-Orly et déroutés sur Paris – Charles-de-Gaulle.
- Une part importante de ces vols en retard pour atterrir à Paris-Orly se posent à Paris – Charles-de-Gaulle après 0h30 (sans avoir de créneau les autorisant à opérer, sur cet aéroport, en cœur de nuit). Ils ne respectent pas la réglementation en vigueur sur cet aéroport. Pour respecter une réglementation, ces vols en méconnaissent une autre puisque ces aéronefs repartent ensuite à vide pour se repositionner à Paris-Orly juste au moment de la fin du couvre-feu.
L’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires rappelle les engagements de transparence en temps réel, pris par l’administration de l’aviation civile fin 2019, sur ces événements « exceptionnels » qui ont augmenté de manière significative au cours des deux dernières années.
Cette transparence est nécessaire pour toutes les parties prenantes dans la mesure où le cumul des situations « exceptionnelles » (dérogations, transgressions des refus de dérogation, déroutements sur Paris – Charles-de-Gaulle, et vols à vide pour réceptionner les aéronefs sur Paris-Orly) n’est pas soutenable, tant au plan économique qu’au plan environnemental. Il importe d’évaluer objectivement la situation et son évolution pour concerter avec les opérateurs et services de l’Etat directement concernés, puis avec les collectivités territoriales et populations impactées, afin de dégager des solutions opérationnelles permettant d’éviter aux passagers et aux population riveraines de subir les conséquences des débordements.