Publié le 4 novembre 2024

L’ACNUSA intervient à la conférence annuelle des anciens élèves de l'ENAC

Organisée à l’initiative de l’association des anciens élèves de l’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC), la 5ème édition des Etats de l’Air s’est tenue le 3 octobre dernier à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

L’Autorité de contrôle était invitée à intervenir à la table-ronde intitulée « Multiplication des études d’impact selon l’approche équilibrée en France : réelle nécessité ou vraie menace pour le transport aérien ? ». Le secrétaire général de l’ACNUSA a ainsi échangé avec des représentants de la direction du transport aérien de la DGAC, d’Air France, d’Easyjet et du bureau d’étude CGX Aéro.

Pour l’ACNUSA, le développement des études d’impact selon l’approche équilibrée est une bonne chose. Cette méthode permet d’associer toutes les parties prenantes des territoires (préfecture, administration centrale, aéroport, compagnies aériennes, élus locaux, associations et entreprises) dans une concertation sur l’opportunité d’actionner les différents leviers de réductions des nuisances aéroportuaires. Cette méthode, introduite par la directive européenne 598/2014, identifie quatre piliers pour la réduction des nuisances sonores sur et autour des aéroports : la réduction du bruit à la source, la planification et la gestion de l’utilisation des terrains environnant l’aéroport, l’exploitation des vols à moindre bruit, les restrictions d’exploitation. Ce dernier point ne doit être étudié qu’en dernier lieu.

Les décisions faisant suite à une étude selon l’approche équilibrée doivent être proportionnées en fonction de l’intensité des nuisances et des enjeux socio-économiques du territoire. Ainsi, il est logique que les mesures retenues varient en fonction des aéroports pourvu qu’une étude selon l’approche équilibrée ai été menée.