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Publié le 16 janvier 2024
Qualité de l'air sur les grands aéroports franciliens en 2022

Sur les 3 principaux aéroports franciliens, les mesures des stations d'ADP relèvent, concernant la qualité de l'air ambiant, le respect des valeurs réglementaires annuels de NO2 (40 µg/m3) de PM10 (40 µg/m3) et PM2,5 (25 µg/m3). Toutefois, il est à noter des dépassements du seuil journalier d'information-recommandation pour les PM10 (50 µg/m3 en moyenne sur 24 h).
La qualité de l'air mesurée sur les stations des plateformes d'ADP apparait semblable à celles des stations périurbaines et urbaines d'Airparif à proximité des aéroports.
S'agissant du NO2, aucun épisode de pollution régionale associé au NO2 n'a été constaté en 2022. Les moyennes annuelles respectent le seuil réglementaire (40 µg/m3). Néanmoins, la nouvelle valeur guide recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2021 est dépassée sur l'ensemble des stations de surveillance d'ADP et d'AIRPARIF (Vitry-sur-Seine et Tremblay-en-France, respectivement à proximité de d'Orly et de Charles-de-Gaulle).
Concernant les PM10 et PM2,5, en 2022, la région Ile-de-France a connu 5 épisodes de pollution régionale aux particules (2 en janvier et 3 en mars). Pour l'année 2022, les seuils réglementaires en moyenne annuelle pour les PM10 et les PM2,5 ont été respectés sur les aéroports d'Orly, de Charles de Gaulle et du Bourget. Néanmoins, après une baisse des niveaux en 2020 en raison de la crise sanitaire, les niveaux remontent depuis 2021 et atteignent ceux de 2019 alors que le trafic aérien n'a pas encore retrouvé son intensité de 2019.
Les valeurs guides OMS de 2005 ainsi que celles mises à jour en 2021 (inferieures aux valeurs réglementaires en vigueur actuellement) sont dépassées sur les trois plateformes ainsi qu'à l'échelle régionale.
Par ailleurs, le seuil de dépassement de la valeur limite journalière PM10 (moyenne horaire de 50 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 35 fois par an) n'a pas été dépassé en 2022 sur l'ensemble des plateformes franciliennes. En revanche il est à noter quelques dépassements du seuil d'information-recommandation pour les PM10 (50 µg/m3 en moyenne sur 24 h).
Enfin, pour ce qui est des particules ultrafines (PUF, qui ne sont pas réglementées), les travaux de leur surveillance par ADP révèlent une complexité en milieu aéroportuaire. Des études pluriannuelles en de multiples points permettront de mieux appréhender ce polluant émergeant présent sur les aéroports parisiens (mais pas uniquement issu des activités aéroportuaires).