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Publié le 11 avril 2025
Visite de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle
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Publié le 11 décembre 2023
Edito de Gilles Leblanc / Décembre 2023

La nécessité de la transition écologique est devenue une évidence pour tous les secteurs d’activités économiques. Même s’il existe malheureusement encore des « climatosceptiques » qui pensent aussi que le bruit et la pollution n’ont pas d’impact sur la santé, l’environnement et la biodiversité. Notre pays a fait le choix d’une approche équilibrée en déclinant des « feuilles de route » pour chaque secteur d’activités dans une planification territorialisée au niveau de chaque région, de manière à bien associer les collectivités et les populations.
Le secteur de l’aéronautique n’échappe pas à sa nécessaire transition. Les grands opérateurs ont conscience des retards pris au cours des années de forte croissance de leurs activités. Ils avaient concentré leurs investissements pour augmenter leurs capacités de production en pensant que, au nom de la convention de Chicago(1948), la dernière goutte de pétrole serait pour eux. Aujourd’hui, les industriels, les compagnies aériennes, les opérateurs du contrôle aérien, les assistants d’escale, et les sociétés aéroportuaires ont compris que leurs investissements devaient être maintenant réalisés dans la transition écologique et énergétique. Leurs modèles économiques, fondés sur une forte croissance, ne sont plus adaptés. Certains de ces modèles commencent heureusement à évoluer.
L’administration a également pris conscience de la nécessité de dépasser le confort des conservatismes pour accompagner les opérateurs afin de réussir la transition. Dans son rapport Environnement 2022, publié en août 2023, l’administration de l’aviation civile indique ainsi que l’année 2023 sera « jalonnée » par la publication des cartes stratégiques de bruit des aéroports, l’élaboration des plans de prévention du bruit dans l’environnement des aéroports, la révision de plans d’exposition au bruit et de plans de gêne sonore, la modernisation de certaines procédures opérationnelles de navigation aérienne et l’étude d’impact de nouvelles mesures de restriction de l’exploitation de certains aéroports.
Il importe en effet que des plans d’actions forgés par les opérateurs en concertation avec les collectivités territoriales et les associations représentatives permettent d’obtenir, sur chaque territoire aéroportuaire, des résultats concrets, mesurables par nos concitoyens les plus impactés, sur et autour des aéroports. Ces résultats seront appréciés en regard des trajectoires visées en 2030 et 2050 en matière de réduction des nuisances ayant un impact sur la santé, l’environnement, la biodiversité et le climat.
La période 2024/2028 sera décisive. Le temps n’est plus à multiplier les procédures pour retarder les actions que chacun sait nécessaires. L’année 2024 devra permettre, par le dialogue et par l’action, de gagner la confiance des territoires dans notre capacité collective à réussir la transition. L’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires forme le vœu que nous réussissions tous ensemble pour l’avenir de la planète et de nos enfants.
Gilles Leblanc, président de l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires, nommé, après avis du Parlement, par décret du Président de la République le 12 avril 2018.