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Publié le 3 juin 2025
Déplacement des équipes de l'ACNUSA à l'aéroport de Nice-Côte d'Azur
Une délégation de l’ACNUSA s’est rendue à l’aéroport de Nice-Côte d’Azur pour rencontrer le gestionnaire...
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Publié le 28 mai 2025
L’ACNUSA visite les locaux d’AIRBUS à Toulouse
Le président de l’Autorité de contrôle, Pierre Monzani, accompagné de membres du collège et de...
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Publié le 15 mai 2025
Publication du rapport annuel 2025 de l'ACNUSA
L’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires publie son rapport annuel 2025 rendant compte de son...
Publié le 15 novembre 2019
L'Autorité de contrôle souhaite qu le législateur autorise le prononcé d'amendes avec sursis
Dans son rapport public 2019, l'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA) recommande de préciser la rédaction de l'article L6361-13 du code des transports, relatif au régime des sanctions administratives des manquements aux règles environnementales fixées par arrêtés ministériels sur les grands aéroports français.
Il s'agit de:
- permettre aux agents de l'État (de la Direction générale de l’aviation civile), assermentés à cet effet, de poursuivre toutes les personnes morales responsables des manquements constatés. Aujourd'hui, les agents de l'État ne peuvent poursuivre que certains acteurs, essentiellement les compagnies aériennes, alors que dans certains cas, d'autres acteurs devraient pouvoir être poursuivis puis, le cas échéant, sanctionnés.
- ouvrir la possibilité d'assortir une amende administrative d'un sursis lorsqu'il s'agit d'un premier manquement, que la personne poursuivie reconnaît les faits et qu’elle présente les mesures opérationnelles prises pour prévenir le risque de récidive. Il s'agit de pouvoir mieux accompagner les compagnies aériennes dans la recherche de solutions opérationnelles permettant d'éviter les infractions. L'ouverture de cette possibilité apparaît essentielle pour réduire efficacement les manquements sur les grands aéroports français.
- élever le plafond des amendes maximales encourues par les compagnies aériennes multirécidivistes qui ne feraient aucun effort pour éviter de se mettre régulièrement en infraction. Il s'agit essentiellement de dissuader certaines compagnies aériennes ayant une faible activité sur les aéroports français d'intégrer le "risque amende" dans leur modèle économique au mépris des populations victimes de leurs infractions.
L'Autorité rappelle que le produit des amendes prononcées est recouvré par la direction générale des finances publiques (DGFiP) et affecté au budget général de l'État.