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Publié le 17 avril 2025
L'ACNUSA publie ses rapports de gestion pour l'année 2024
L’Autorité de contrôle publie son rapport d’activités des services, son rapport sur la clôture des...
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Publié le 17 avril 2025
L'ACNUSA auditionnée au Sénat au sujet des nuisances sonores causées par les transports
L’ACNUSA a été auditionnée, le jeudi 10 avril, par les sénateurs Guillaume Chevrollier et Gilbert-Luc...
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Publié le 11 avril 2025
Visite de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle
Le Président de l'ACNUSA a effectué une visite de l'Aéroport Paris-Charles de Gaulle, accompagné de...
Publié le 15 novembre 2019
L'Autorité de contrôle souhaite qu le législateur autorise le prononcé d'amendes avec sursis
Dans son rapport public 2019, l'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA) recommande de préciser la rédaction de l'article L6361-13 du code des transports, relatif au régime des sanctions administratives des manquements aux règles environnementales fixées par arrêtés ministériels sur les grands aéroports français.
Il s'agit de:
- permettre aux agents de l'État (de la Direction générale de l’aviation civile), assermentés à cet effet, de poursuivre toutes les personnes morales responsables des manquements constatés. Aujourd'hui, les agents de l'État ne peuvent poursuivre que certains acteurs, essentiellement les compagnies aériennes, alors que dans certains cas, d'autres acteurs devraient pouvoir être poursuivis puis, le cas échéant, sanctionnés.
- ouvrir la possibilité d'assortir une amende administrative d'un sursis lorsqu'il s'agit d'un premier manquement, que la personne poursuivie reconnaît les faits et qu’elle présente les mesures opérationnelles prises pour prévenir le risque de récidive. Il s'agit de pouvoir mieux accompagner les compagnies aériennes dans la recherche de solutions opérationnelles permettant d'éviter les infractions. L'ouverture de cette possibilité apparaît essentielle pour réduire efficacement les manquements sur les grands aéroports français.
- élever le plafond des amendes maximales encourues par les compagnies aériennes multirécidivistes qui ne feraient aucun effort pour éviter de se mettre régulièrement en infraction. Il s'agit essentiellement de dissuader certaines compagnies aériennes ayant une faible activité sur les aéroports français d'intégrer le "risque amende" dans leur modèle économique au mépris des populations victimes de leurs infractions.
L'Autorité rappelle que le produit des amendes prononcées est recouvré par la direction générale des finances publiques (DGFiP) et affecté au budget général de l'État.