Publié le 19 mars 2024

Le secteur de l'aviation d'affaires doit réduire les nuisances aéroportuaires

Le secteur de l'aviation d'affaires a plusieurs fois, par la voix de sa représentation professionnelle, mis en avant ses engagements relatifs à la réduction des nuisances de ses activités sur et autour des aéroports où il opère le plus de vols (Paris-Le Bourget ; Nice-Côte d'Azur ; Cannes-Mandelieu ; Aix-les Milles ; Lyon-Bron ; Bordeaux-Mérignac ; etc.). Il a expliqué assurer des missions de transport public et être le secteur de l'aviation civile pour lequel la transition écologique sera mesurable le plus rapidement.


 

Des investissements ont commencé à être réalisés, notamment pour réduire les émissions lors des opérations au sol à Paris-Le Bourget et Nice-Côte d'Azur. Les efforts à produire pour améliorer la performance environnementale du secteur concernent bien sur les compagnies aériennes spécialisées, leurs pilotes et leurs clients. Ils concernent également tous les prestataires de services qui œuvrent au services des aéronefs ou des clients (industriels de la maintenance; assistants d'escale ; services locaux de navigation aérienne et services aéroportuaires).

Les efforts d'information et de communication, de sensibilisation et de formation doivent être intensifiés pour réduire de manière significative les infractions aux règles fixées par arrêtés ministériels (couvre-feu ; procédure d'approche et de départ ; sobriété des opérations au sol). Il n'est pas acceptable que le couvre-feu puisse ne pas être respecté, au Bourget notamment, et que certains aéronefs restent stationnés en laissant fonctionner leurs moteurs auxiliaires de puissance en attendant leurs clients. Il serait en outre souhaitable que les préfets demandent aux opérateurs de préciser leurs engagements sur chacun des aéroports ou aérodromes sur lesquels il n'existe pas de réglementation environnementale.

Pour gagner la confiance des territoires, il importe en effet que la feuille de route présentée au niveau national soit déclinée au niveau local afin que les collectivités et populations puissent mesurer la réduction nette des impacts des avions d'affaires sur la santé, l'environnement et le climat.