Publié le 26 novembre 2024

Edito de Catherine Rivoallon Pustoc'h / Novembre 2024

L’activité de fret aérien est une solution qui répond au plus grand nombre d’acteurs économiques et se démarque par sa réactivité, sa rapidité, et sa capacité d’adaptation aux crises et aux fortes demandes

En France, le modèle économique d’une partie de cette activité repose sur la performance de sa logistique de nuit. Or, c’est en période nocturne que les conséquences sanitaires des nuisances sonores des activités aéroportuaires sont les plus importantes. Pour cette raison, l’ACNUSA prête une attention particulière à l’évolution de ce secteur et a publié ce mois-ci une analyse du fret express aérien en France.

Si les volumes de fret traités ont connu un léger tassement en 2023, les prévisions anticipent un doublement du marché d’ici 2041. Alors que le fret aérien se répartit inégalement en France, Paris-Charles de Gaulle se démarque très largement et constitue la première plateforme du pays avec plus de 87 % du marché. Le fret représente ensuite une activité significative pour les aéroports de Paris-Orly, Marseille-Provence, Lyon-Saint-Exupéry, Bâle-Mulhouse et Toulouse-Blagnac.

La réduction des nuisances sonores sur et autour des aéroports doit se réaliser au niveau local en associant les différentes parties prenantes et en prenant en compte les particularités propres à chacun des territoires concernés. L’Autorité de contrôle recommande à ce que les plateformes mettent en œuvre les actions allant dans le sens d’une affectation des aéronefs les plus récents, d’une organisation de la logistique visant à limiter les décollages nocturnes, de l’optimisation des procédures de départs et d’arrivées, et enfin, d’une amélioration du dialogue entre les exploitants, les compagnies aériennes de fret et COHOR pour une meilleure programmation des vols.