Publié le 19 février 2025

Edito de Pierre Monzani / Février 2025

Grâce à un Collège désormais quasi-complet, et en s’appuyant sur l’équipe motivée et performante de ses collaborateurs, l’ACNUSA retrouve son rythme de croisière que je souhaite rapide et dynamique.

La première urgence est de résorber le retard dans les sanctions des dossiers de manquements, dû à un trop long intérim de la Présidence de l’Autorité. Le Collège a donc prolongé ses séances juridictionnelles et, lors de ses réunions de février, a pu traiter pas moins de 157 dossiers de manquements, tout en préservant la qualité juridique et l’objectivité de ses conclusions.

Les compagnies aériennes ont bien compris, ou vont bien comprendre, que l’usage des aéroports et du ciel de France suppose le respect des règles environnementales voulues par le législateur et par l’exécutif pour améliorer la vie quotidienne des riverains, tout en préservant notre modèle de croissance économique sans lequel la qualité de vie serait une expression vide de réalité. L’ACNUSA fera respecter ces règles et sa main ne tremblera jamais quand il s’agira de sanctionner les personnes poursuivies quand l’instruction confirmera la réalité des manquements.

La deuxième priorité est de poursuivre notre politique qualitative dans le rendu de nos avis et recommandations, grâce à la compétence de notre pôle technique et de notre Collège. Les saisines de l’Autorité pour avis seront toujours examinées avec intérêt quel que soit le solliciteur.

La troisième exigence est d’ouvrir l’ACNUSA aux réalités vécues par nos compatriotes et par nos élus. Aussi ai-je commencé mon « chemin de connaissance » en allant sur le terrain, autant que possible, rencontrer les maires, les préfets, les parlementaires, les responsables associatifs, etc. et visiter, pour mieux comprendre, les aéroports, les sièges des compagnies aériennes et les entreprises liées au monde aérien. Les points de vue peuvent être contradictoires, la contradiction est au cœur de la vie, mais il n’est point de paradoxe qui puisse empêcher l’intérêt général d’émerger quand les honnêtes gens conjuguent leurs efforts.