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Publié le 17 avril 2025
L'ACNUSA publie ses rapports de gestion pour l'année 2024
L’Autorité de contrôle publie son rapport d’activités des services, son rapport sur la clôture des...
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Publié le 17 avril 2025
L'ACNUSA auditionnée au Sénat au sujet des nuisances sonores causées par les transports
L’ACNUSA a été auditionnée, le jeudi 10 avril, par les sénateurs Guillaume Chevrollier et Gilbert-Luc...
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Publié le 11 avril 2025
Visite de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle
Le Président de l'ACNUSA a effectué une visite de l'Aéroport Paris-Charles de Gaulle, accompagné de...
Publié le 18 septembre 2023
Enjeux, opportunités et challenges pour l'aviation générale et l'aviation d'affaire

Si ce panorama est utile pour faire mieux connaître certaines activités, force est de constater qu’il les présentent de manière inégale et non équilibrée en regard de leurs impacts respectifs.
Cette étude souligne cependant que ce sous-secteur pourrait réduire rapidement ses impacts sanitaires, environnementaux et climatiques. Il explicite les différentes voies de progrès et indique, en utilisant malheureusement systématiquement le conditionnel, que les réductions des nuisances seraient concrètement atteignables dans 5 ou 10 ans.
Il reste à chacun des professionnels et à l’administration de se saisir de ce rapport pour mettre effectivement en œuvre, sur chacun des aéroports et aérodromes concernés, les progrès escomptés, aussi bien lors des opérations au sol que lors des vols (notamment en approche et au départ).
Une réduction substantielle des émissions à la source apparaît en effet possible en 5 ou 10 ans.
Cela passe par un renouvellement effectif des flottes en service et la mise à la casse des aéronefs d’anciennes générations. Cela passe par la lutte contre les transports illégaux et les transports inutiles. Cela passe aussi par des méthodes de formation et de maintenance des qualifications moins impactantes pour les territoires concernés (utilisation des simulateurs de vols; encadrement des « tours de piste »).
Les principaux aéroports et aérodromes concernés - exploités, pour la plupart d’entre eux, par les Groupes Aéroportuaires EGEIS, VINCI, EIFFAGE et ADP - ont des responsabilités particulières pour assurer une transition écologique et énergétique rapide de cette partie du secteur de l’aéronautique, souvent présentée comme la plus facile à faire évoluer.
L’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires invite donc les différentes parties prenantes au niveau de chacun des aéroports ou aérodromes concernés (professionnels, collectivités territoriales, associations de défense de l’environnement et associations de riverains) à se saisir de ce rapport pour engager un dialogue local serein et constructif, sur la base des données propres à chaque terrain, afin de mettre effectivement en œuvre, dans une approche territoriale équilibrée, toutes les mesures permettant de réduire concrètement les impacts sanitaires, environnementaux et climatiques de l’aviation générale et de l’aviation d’affaires.
Elle est à la disposition des préfets, présidents des commissions consultatives de l’environnement des aéroports et aérodromes, pour assurer les médiations éventuellement nécessaires pour obtenir des résultats concrets sur chacun des territoires concernés, y compris dans les territoires ultramarins dont la sensibilité aux enjeux sanitaires, environnementaux et climatiques appelle des actions spécifiques.