Publié le 6 octobre 2020

Journée nationale de la qualité de l'air : l'Acnusa publie une étude sur les groupes auxiliaires de puissance (APU)

 

 

Tous les acteurs économiques concernés (compagnies aériennes, sociétés d’exploitation aéroportuaire, assistants d’escale) s’accordent pour considérer que les moyens de substitution, fixes ou mobiles, aux moteurs auxiliaires de puissance (APU) des aéronefs sont des investissements de transition écologique économiquement rentables.

Au-delà des économies de carburant qu’ils permettent, ils réduisent l’impact des émissions atmosphériques des aéroports sur la qualité de l’air et le climat.

L’analyse des temps actuels de fonctionnement des APU sur les aéroports français permettra d’apprécier de manière objective les gains escomptés si les équipements existaient. Le temps d’utilisation des APU s’en trouveraient réduits à 5 ou 6 minutes après l’atterrissage, et 10 à 12 minutes avant le décollage.

L’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires invite les sociétés d’exploitation aéroportuaire, en accord avec leurs autorités concédantes (Etat ou collectivités territoriales), à réaliser ces investissements de transition écologique pour contribuer à améliorer rapidement la santé, l’environnement et le climat sur et autour des aéroports français, y compris sur les territoires ultramarins.

Ces investissements modestes, réalisables en période de crise, permettront aux compagnies aériennes d’améliorer leurs performances environnementales et au territoires impactés d’améliorer la qualité de l’air locale et de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Pour consulter cette étude, menée par Noémie Pauchont, alternante au sein du pôle qualité de l'air et milieux de l'Autorité :