Publié le 20 novembre 2023

L'Atelier des Territoires a permis aux parties prenantes sur et autour de l'aéroport de Toulouse-Blagnac de signer un pacte gagnant-gagnant

toulouse blagnac

L’Atelier des Territoires a permis de conclure un pacte entre toutes les parties pour une approche réellement équilibrée afin de valoriser les atouts locaux et de réduire les nuisances dont souffre Toulouse, capitale européenne de l’air et de l’espace.

La présentation du rapport ACNUSA 2023 aux membres de la commission consultative de l’environnement de l’aéroport de Toulouse-Blagnac est une obligation législative. Celle-ci a permis un dialogue local serein et constructif avec les parties prenantes sur la façon d’articuler l’étude d’impact des mesures de restriction d’exploitation de l’aéroport envisagée pour satisfaire aux objectifs locaux de réduction du bruit dans l’environnement et la mise au point du plan regroupant les actions des opérateurs pour la période échéance (2024/2028).

Le président de l’ACNUSA a souligné la cohérence nécessaire au niveau du territoire entre le plan de prévention du bruit dans l’environnement de la Métropole de Toulouse et les plans de prévention du bruit dans l’environnement de chacun des opérateurs de transport. Il importe que le plan de l’aéroport regroupe et mette en perspective les actions que les différents opérateurs (société d’exploitation aéroportuaire, compagnies aériennes opérant à Toulouse, assistants d’escale et service local de la navigation aérienne) pourront effectivement mettre en œuvre au cours des cinq prochaines années pour réduire le bruit sur et autour de l’aéroport. Chaque opérateur doit être challengé pour apporter sa propre contribution. Les actions visant à réduire le bruit dans l’environnement et celles visant à réduire les émissions de polluants atmosphériques sont aussi stratégiques pour le territoire que celles visant à réduire les impacts climatiques.

Concernant les mesures de restrictions d’exploitation devant être envisagées pour satisfaire rapidement aux objectifs locaux, les échanges ont porté d’une part sur la réduction ou la suppression des « vols en débordement » (vols programmés de jour et réalisés de nuit), d’autre part sur les progressions relatives aux performances environnementales des aéronefs autorisés à opérer à Toulouse-Blagnac. L’étude d’impact des différents scénarios susceptibles de permettre de satisfaire aux objectifs locaux de réduction du bruit devrait permettre, dans l’intérêt des parties, de retenir les mesures ayant le meilleur rapport coût / efficacité.

S’appuyant sur le rapport de la chambre régionale des comptes relatifs aux aéroports d’Occitanie, le président de l’ACNUSA a souligné la nécessité de bien évaluer les externalités positives et les externalités négatives de chacune des mesures envisagées. Il s'agit en effet de bien éclairer le public et de fonder de manière réellement équilibrée les décisions qui seront proposées aux ministres chargés respectivement de l’environnement et des transports pour une mise en œuvre au plus tard en octobre 2025 (six mois après la date de publication et de la notification à la Commission européenne de l’arrêté interministériel accompagné de son rapport de présentation et de son étude d’impact).