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Publié le 25 avril 2023
Les mesures de lutte contre les nuisances sonores à Amsterdam - Schiphol

À échéance 2025/2026, un couvre-feu est prévu entre 0h00 et 5h00 ; il s'étendrait jusqu'à 6h00 pour les décollages. Une mesure de restriction d'exploitation interdirait aux jets privés ainsi qu'aux avions les plus bruyants d'opérer sur la plateforme qui renoncerait à un projet de piste supplémentaire. Ces annonces font suite au rejet par les juridictions néerlandaises de la mesure gouvernementale prise en début d'année consistant à réduire directement le plafond du nombre de vols annuels sur la plateforme à 440 000 avant 2024. Les juridictions néerlandaises ont considéré qu'un délai était nécessaire pour permettre aux compagnies aériennes de s'adapter.
Le couvre-feu permettrait de réduire de 10 000 le nombre de vols nocturnes opérés chaque année. Le gestionnaire souhaite également limiter le nombre de vols dans les périodes qui précède et qui succède à ce couvre-feu de manière à pouvoir assurer la ponctualité de ces vols.
Ce projet de couvre-feu s'accompagne d'une série de mesures visant à écarter les aéronefs les plus bruyants de l'aéroport. Les avions de transport régulier de passagers ne seront admis qu'en dessous d'un certain « plafond de bruit ». Par ailleurs, le gestionnaire veut interdire aux jets privés et aux petits avions d'affaires d'operer sur cet aéroport, estimant qu'ils sont à l'origine de pollutions sonores et atmosphériques disproportionnées si on les rapporte au nombre de passagers, alors que le tiers voire la moitié de leurs destinations sont des lieux de vacances disposant de services réguliers suffisants.
La mise en œuvre de ces mesures permettrait, selon les autorités, de réduire de 16 % (17 500) le nombre de personnes subissant des nuisances importantes et de 54 % (13 000) le nombre de personnes connaissant des troubles du sommeil graves.
L'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires relève que toute comparaison directe entre les aéroports de Amsterdam-Schiphol et Paris – Charles-de-Gaulle serait hasardeuse dans la mesure où les bassins de vie et d'emplois desservis par ces deux aéroports sont très différents et n'ont pas les mêmes besoins de connectivité. Le règlement (UE) 2014/598 impose en effet aux États membres de l'Union européenne une approche au cas par cas des mesures de restriction d'exploitation des aéroports à envisager lorsque, malgré la mobilisation des autres leviers, les objectifs de réduction du bruit dans l'environnement ne sont pas atteints. Les mesures de restriction d'exploitation envisagées pour atteindre les objectifs locaux doivent faire l'objet d'une étude d'impact permettant d'apprécier leur rapport coût/efficacité. Elle souligne que, d'un point de vue méthodologique, les études réalisées récemment pour Londres-Heathrow et Amsterdam-Schiphol seront intéressantes pour les études à réaliser pour Paris-Charles-de-Gaulle.